N'empêche!
Sur le mode de l'écriture automatique.
L'envie d'être sage,
parfois, me reprend.
Idées de passage...
Oui, je m'en repens.
Je suis trop frivole !
Et puis travailler... Allons, tête folle !
Les mots orduriers.
N'empêche! On est seul.
N'empêche! On vieillit.
Toujours le linceul.
Fait catimini.
Taisez donc votre rate ! J'ai peur pour de vrai.
Que mon foie n'éclate. D'ici, l'autre arrêt.
J'ai peur d'être seul,
au dernier picon.
Ou pire! D'être seul
au dernier baiser.
J'ai peur qu'on n'enterre
-quand m'enterrera-
une tête en l'air.
Qui vivra, verra.
Mais la vraie terreur,
qui me tient la nuit,
c'est bien cette horreur.
De vivre sans bruit.
Mourir en silence.
Ou vivre hiberné,
de mort et d'eau rance.
Sûr! Vous comprenez.
Et j'crache au sommeil.
Ce voleur de temps !
J'étire mes veilles.
Très loin, très longtemps.
Je fais du tapage.
C'est bon, J'avoue tout !
Je crée des mirages.
Je crie, j'oublie tout.
J'oublie qu'une vieille, au bout de ma vie,
-Douceurs et merveilles ! Ô vie assouvie ! -
j'oublie qu'une sœur est là qui m'attend.
Qui attend son heure. Son complet amant...